Chaque fois que nos dirigeants ont cru bon d’en rajouter une couche
vers l’ultra libéralisme en transférant au privé ce qui était auparavant géré par
l’Etat, on voit apparaître très rapidement des magouilles qui alourdissent les
budgets ou participent aux chaos de notre société.
C’est le cas pour :
- la gestion des cartes grises dont une grande partie a été transférée
à 1700 garages que l’on a habilités et qui est maintenant liée pour une partie
au trafic de véhicules volés.
- les examens des permis de conduire qui ont généré 2.7 millions
de faux permis soit 700 000 personnes qui roulent sans permis (chiffres
fournis par l’Assemblée Nationale : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/12/questions/QANR5L12QE65068
)
- gestion des radars et des contraventions : cela a généré une
pléthore d’abus et d’erreurs difficiles à contester tant les processus ont
volontairement été complexifiés
- suppression des dispensaires médicaux au profit de cabinets
privés qui au fil du temps se sont avérés plus couteux et plus difficiles à
contrôler au niveau des prestations facturées à la sécurité sociale
- Idem pour les transports sanitaires qui ont été en grande partie
transférés à des taxis (et des stés d’ambulances privées), certains n’hésitant
pas à facturer des services n’existant pas ou bien gonflés
- vente de nos autoroutes à des secteurs privés, ce qui a entraîné la suppression
d’entrées régulières de capitaux alors
que les contribuables en avaient financé les constructions
- Idem pour la gestion de
parcmètres, qui au lieu de constituer un apport financier aux communautés, enrichissent
des actionnaires
- gestion des déchets qui était jusqu’alors confiée aux communes ou
communautés de communes : leur transfert vers des sociétés privées (quand elles
n’ont pas été accaparées par la mafia avec la complicité d’élus) a pour
conséquences des contraintes extrêmement lourdes puisque les tris (voir leurs
transports) sont maintenant dévolus aux particuliers alors qu’ils sont censés
être financés par la taxe d’enlèvement payée par tous les contribuables.
Certains pays qui nous ont devancés en matière d’outrances ultra
libérales ont payé ou bien paient aujourd’hui très cher les dérives de ce
système :
- des médecins véreux (évidemment dans leur secteur privé puisqu’il n’en
existe pas d’autre) avides de pognon ont prescrit des médocs qui chez nous sont
pour l’instant l’objet de contrôles stricts : c’est ainsi que les USA se
retrouvent avec des centaines de milliers de citoyens victimes d’addictions,
par exemple au Fentanyl aux composants extrêmement destructeurs.
Ceux qui font l’autruche ou bien ne reconnaissent pas ces phénomènes
délétères liés aux transferts vers le privé sont en priorité ceux qui ont un
intérêt personnel à les voire perdurer et l’on peut les classer parmi les
menteurs-tricheurs-voleurs qui pourrissent aujourd’hui nos sociétés.
Il ne s’agit nullement de choix de système, de capitalisme ou de
communisme car ce type de prédation existe quelques soient les systèmes et les organisations.
Leurs nombres dépendent du niveau de moralité dont nos sociétés se nourrissent,
la période que nous vivons s’apparentant à un retour à l’âge de pierre