samedi 26 novembre 2011

Poison US

Le poison mondial c'est bien le modèle américain.
Plus ça va plus on découvre, grâce notamment aux journalistes d'investigation, toutes les magouilles de dirigeants et trusts américains :

- Monsanto et ses stratégies pour dominer les cultures du monde entier en imposant ses semences (y compris aux pays pauvres) les rendant totalement dépendants.
-  Mains-mises sur les industries alimentaires, pharmaceutiques et pétrolières.
- Ses armées secrètes qui ont envahi le monde, et notamment l'Europe, pendant des décennies.
Les Reagan, Bush et leurs copains qui se sont succédés afin de conserver leurs privilèges financiers non seulement en faveur de leurs oligarchies mais au niveau de l'amérique toute entière.
En imposant leurs modèles au monde entier, cela a conduit par exemple des particuliers :
- à des emprunts immobiliers sur des dizaines d'année (sur 50 ans comme en Espagne).
- engager les gens sur des dizaines d'année d'emprunt en les faisant vivre bien au-dessus de leurs moyens de remboursement et cela malgré de multiples incertitudes pesant sur leurs avenirs.
Création de richesses artificielles de toute nature qui, par de subtiles montages techniques, les autorise même à vendre du vent par exemple, pour ne citer que le plus simple, en vendant "à découvert".
En imposant au monde entier leurs séduisants modèles de jouissances, les peuples se sont laissés abuser par des acquits faciles et commencent aujourd'hui à en payer les effets pervers catastrophiques.
Dominer le monde c'est pas seulement au travers une idéologie. C'est aussi en rendant dépendant chaque citoyen et les pays.
Il y a 50 ans, à l'âge de 20 ans chaque américain était endetté pour la vie. Or aujourd'hui, cette peste de l'endettement s'est aussi répandue dans le monde entier, en tablant stupidement sur une croissance infinie.
Les richesses se sont déplacées et les cupidités d'une poignée de financiers mènent les citoyens du monde sur des pistes de vie qui ne sont plus celles des valeurs humaines.

dimanche 20 novembre 2011

Le monde à l'envers ou : la charrue avant les boeufs

En ayant des relations non protégées certains jeunes s'exposent à la procréation "involontaire".
Pourtant, à notre époque ce risque ne peut être que conscient compte-tenu des informations que tout jeune reçoit en abondance.
Le problème c'est que les parents (soit disant involontaires)  font porter la charge de leur rejeton par la société en déniant toute responsabilité.
Malgré qu'il existe aujourd'hui de nombreux moyens de contraception à prix modique certains politiques ont le toupet de vouloir légaliser le remboursement de la pilule contraceptive.
Cela équivaut à déresponsabiliser toute une frange de jeunes tout en faisant supporter, une fois de plus, une nouvelle charge financière à la communauté.
De même, on lit et on entend à longueur de journée que les parents isolés sont davantage défavorisés. Mais personne n'a imposé cette situation à ces parents. Pour la plupart ils ont eu, comme tout le monde, des choix à faire dans le courant de leurs vies : rapports sexuels protégés ou non, vie commune ou non, etc.
Il faut arrêter de reporter sur la société les responsabilités que doit assumer tout individu.  
Avant de concevoir la vie, ne doit-on pas commencer par faire en sorte de le faire dans des conditions adéquates ? envisager une relation durable afin de donner un père et une mère à l'enfant (on n'est pas des animaux), avoir des ressources suffisantes et ne pas compter sur les diverses allocations, etc.
Il est irresponsable de baiser et de laisser le soin à la société de s'occuper de tout le reste :  financement et prise en charge de l'éducation, alimentation, habillement, etc.

dimanche 23 octobre 2011

Soyons lucides

Il est de plus en plus flagrant que l'amérique veut être "le maître du monde" et en tous les domaines.
Il ne s'agit pas uniquement d'imposer une idéologie, une philosophie ou un concept politique - ce qui pourrait être concevable -  mais bien de tirer des profits financiers en toutes circonstances, l'être humain passant au second plan.  Même leurs citoyens, du moins ceux qui ont été exclus de leur propre système, prennent conscience aujourd'hui des perversités du capitalisme poussé à l'extrême au profit d'une petite minorité de jouisseurs.
L'idéologie capitaliste est à l'opposé des grands principes qui devraient animer tout être humain et que l'on retrouve dans la majorité des religions : l'idée de partage, la charité, l'égalité, la fraternité, la liberté, etc.
Les 3 derniers qualificatifs, emblèmes de la France depuis des lustres, commencent à être vidés de tout sens aujourd'hui car notre pays est lui aussi gagné par la mondialisation de l'idéologie capitaliste américaine qui s'insinue partout, que ce soit dans notre quotidien ou dans des projets à plus long terme que l'on nous impose.  
En outre, l'invasion des concepts anglo-saxons dans notre mode de vie français, bien qu'insidieuse,  est de plus en plus présente. Elle émerge à notre vue dès qu'on analyse avec un recul suffisant car sans nous en apercevoir, nous finissons par en être tellement imprégnés que nous devenons tous des cônes formatés...à l'américaine.
Cela ne va pas seulement du Coca au McDo, c'est aussi notre dépendance aux grands groupes financiers, à ceux de l'industrie pétrolière, chimique ou pharmaceutique qui au fil de quelques décennies, privent tous les citoyens du monde de liberté.
Pour résumer il y a quelques maîtres du monde...et les autres c'est-à-dire "les quelques milliards restant".   

lundi 14 février 2011

Faites (ou Fête ?) des gosses

De plus en plus les parents « délèguent » leurs responsabilités éducatives :
- aux enseignants
- aux associations
ou d’une manière générale « aux autres ».
En plus de leurs incompétences de parents, leurs choix de vie les poussent de moins en moins à être auprès de leurs enfants et ce dès leur plus jeune âge.
Beaucoup plantent leurs enfants devant la TV pendant des heures pour regarder des programmes souvent débilitants ou qui ne leur sont pas destinés et pendant ce temps là ils peuvent vaquer à d’autres occupations.
De plus, la TV a un rôle passif, bien davantage encore que le radio ou l’écoute de musique, puisque le regard est accaparé (corps inactif) et les images toutes faites, privant aussi le spectateur d’imagination.
Les repas se font de plus en plus devant la TV, quand ils ne se passent pas séparément des parents ou en 2 temps.
Il s’agit alors, plus de s’alimenter et de remplir son estomac que d’apprécier des saveurs dans un moment convivial.

De plus en plus tôt les enfants sont confiés à des tiers.
La mère est toujours davantage soucieuse de son indépendance financière et avide de réussites professionnelles qu’elle considère incompatibles avec un rôle normal de parent accompli.
C’est ainsi que les bébés se retrouvent de plus en plus tôt en crèches, la plupart du temps pour des raisons d’argent et en faisant fi des besoins affectifs naturels que seule une mère peut donner.
Là aussi il y a tromperie quand on prétend que le bébé - futur homme ou future femme - sera plus tard mieux armé dans la société d’adultes, « ayant bénéficié très tôt d’une vie collective » (c’est le moins qu’on puisse dire).
Ne devrait-on pas plutôt employer le terme « formatage ».
Tout cela sent à plein nez « Le Meilleur des Mondes » d’A. Huxley…que l’on devrait plutôt qualifier de « le Pire des Mondes », dans lequel nous avons déjà mis un pied.
Quant au père, trop souvent encore, il n’est pas autorisé à se substituer aux rôles habituellement dévolus à la mère, les règles sociétales là aussi, ayant 50 ans de retard par rapport aux besoins et à l’évolution des mœurs.

Tout le monde sait « qu’il faut faire des gosses ».
Du reste toute notre société est organisée pour favoriser cet état d’esprit, au point de se sentir « anormal » ou donner le sentiment d’une vie inaccomplie si un être humain n’a pas enfanté au moins une fois. C’est ce qui s’appelle la manipulation des esprits, que l’on retrouve sous des milliers d’autres formes. Cette manipulation est d’autant plus efficace qu’elle s’applique ici non seulement à chaque individu mais aussi aux masses.
L’année calendaire est rythmée sur le calendrier scolaire, comme si les enfants étaient le moteur de notre société, et comme si chaque foyer fiscal (pour simplifier l’image) comprenait au moins un enfant d’âge scolaire, ce qui n’est évidemment pas le cas.

Dans tout ça on se moque bien peu des capacités des futurs parents, seul le nombre total incombe en termes statistiques.
C’est ainsi qu’en culpabilisant et en pénalisant les foyers sans enfant (qui forcément paient pour ceux qui en ont), on en arrive à créer le besoin de faire un gosse, même chez ceux qui n’étaient pas mûrs ou manifestement aux antipodes d’un profil de parent.
Mais pas grave du moment que les stat sont bonnes (« on est les meilleurs »), peu importe que la société doive aujourd’hui prendre en charge la démission de nombreux parents dans l’éducation de leurs enfants. Responsables mais pas coupables...

Tiens en parlant de « responsable »…
Quand j’étais jeune mon père me répétait toujours « qu’il ne paierait pas pour mes conneries » (que je n’ai jamais faites, n’ayant pas le profile car ayant finalement bénéficié de l’éducation de vrais parents).
Qu’en est-il aujourd’hui de cette fameuse responsabilité civile des parents ?
Pourquoi ne fait-on pas payer les parents lorsqu’histoire de passer le temps, leurs rejetons brûlent des voitures ou dégradent des biens privés ou publiques ?
Mais non puisque ces « pauvres parents » sont déjà dans l’incompétence et le désarroi, il ne faut pas en rajouter.
Après tout c’est la société qui a voulu les gosses, alors faisons payer la société, logique…
Cela signifie qu’un mineur étant juridiquement irresponsable et les parents ne l’étant plus dans les faits, c’est la communauté (c’est-à-dire vous et moi aussi), qui une fois de plus doit se substituer aux carences des parents démissionnaires.
Cherchez l’erreur…

jeudi 10 février 2011

Au sujet des maladies dites « professionnelles »

Il pourra paraître saugrenu à plus d’un que l’on puisse évoquer l’apparition de maladies professionnelles chez un employé de banque, et pourtant…
J’ai travaillé dans la même banque pendant plus de 40 ans, pendant lesquels j’ai vu au fil du temps les conditions de travail se dégrader, tant sur le plan de l’ergonomie que sur l’environnement psychologique ou matériel.
Sans vouloir faire aucun procès à quiconque force est de constater que le seul but a bien toujours été de dégager des bénéfices au détriment bien souvent, des clients et des employés, les seuls intérêts à avoir été privilégiés étant bien ceux des actionnaires.
C’est normal pourra t-on penser, une banque n’étant pas une entreprise philanthropique bien qu’à l’origine certains véritables banquiers aient parfaitement joué leur rôle de moteur dans les systèmes économiques et n’hésitaient pas à prendre des risques calculés. Mais cette époque est bien révolue et depuis longtemps.

Lorsque les premiers systèmes informatiques individuels ont vu le jour, les guichets et les bureaux n’étaient pas adaptés et il a fallu de nombreuses années avant que ceux qui décidaient des mobiliers envisagent les évolutions adéquates (du moins pour la plus grande "masse" des employés).
C’est ainsi que les bureaux à angle droit supportant les machines à écrire utilisés auparavant par les secrétaires ont été récupérés pour servir de bureaux et supporter les ordinateurs.
Il est facile d’imaginer à quel point ces meubles étaient inadaptés, tant au niveau de la hauteur du plan de travail qu’au niveau ergonomique.
D’autres mobiliers constitués de banales tables avec blocs tiroirs sur roulettes l’étaient tout autant et l’on ne comptait plus le nombre de blessures aux genoux du fait que les blocs tiroirs n’étaient pas fixes.
Ces meubles ont continué d’être utilisés pendant 25 ans, générant de nombreux mal de dos et des inconforts permanents.
Le summum en matière de désintérêt total pour le confort ergonomique de ses employés arriva il y a quelques années lorsque la banque fut rachetée par un grand groupe bancaire anglais.
Malgré un parc immobilier impressionnant, cette banque nouvelle n’eut de cesse d’effectuer des regroupements de services sous forme de plateaux « back office » très pratiques pour contrôler les groupes et les individus (par exemple 100 personnes par plateau, 1 plateau par étage, immeuble disposant de 4 étages = 400 employés parqués dans le même bâtiment).
La stratégie est allée jusqu’à éliminer :
 toute cloison faisant obstacle au contrôle visuel, ce qui générait un brouhaha permanent
 tout meuble supérieur à 1.20 m / 1.30 m de hauteur, ce qui entraînait des accès aux dossiers obligeant forcément à se baisser.
Outre ces inconforts supplémentaires créés dans le seul souci d’une surveillance accrue du personnel, il fut aussi décidé que la longueur de bureau allouée à chaque employé serait ramenée de 3 m à 2 m. Faut-il aussi préciser que ces bureaux (le terme de table serait d’ailleurs plus approprié) étaient totalement inadaptés à un travail sur écran, entraînant des maux de dos récurrents, alors que la banque avait les moyens matériels et financiers de fournir une meilleure ergonomie.

Inutile de se demander pourquoi l’absentéisme monta en flèche, comme dans bien d’autres entreprises où le confort du personnel est totalement ignoré et où seuls comptent les ratios de rentabilité et la valeur de l’action.

lundi 7 février 2011

Vous avez dit information ?

On nous informe du record de spectateurs pour le super ball américain ; ça n’intéresse vraiment personne ! par contre il existe bien des disciplines en France, dont on ne parle jamais sur les ondes.
C’est le cas pour l’aïkido, qui pourtant est l’une des toutes premières disciplines martiales pratiquées en France.
Mais chacun sait qu'il n'y a pas de compétitions en aïkido donc pas de sponsors donc pas de fric qui pollue tout...

Médicaments et publicité

Il y a encore quelques années la publicité pour les médicaments était interdite.
Aujourd‘hui on est complètement envahi par les spots publicitaires.
On culpabilise ceux qui sont en sur poids, ceux qui n’ont pas la ligne idéale du moment, ceux qui fument, etc.
Pour les médicaments dits « de confort », on nous fait miroiter un monde sans douleurs, anti âge, anti mal au ventre, anti constipation, etc.
En outre on a tous remarqué une hausse colossale des prix des « médicaments » ces dernières années.
Entre autre ruses des fabricants : les changements de nom, les changements de conditionnements et surtout la diminution du nombre de comprimés ou de quantité dans chaque boite au point qu’on peut se demander si un jour les comprimés ne seront pas vendus à l’unité, comme dans certains pays « sous-développés ».

Il est évident une fois de plus et comme dans bien d’autres domaines, que les grandes entreprises veulent dominer le monde et nous imposer leurs produits pour satisfaire leurs actionnaires. Les pouvoirs politiques sont évidemment complices et ce n’est pas qu’un phénomène de société ou une fatalité comme on voudrait nous le faire croire.

mercredi 2 février 2011

Du bon usage du téléphone, et les dérives…

On adore tous recevoir un appel téléphonique qui commence ainsi :
- je t’appelle mais je reste pas longtemps car… ou bien :
- je t’appelle mais j’ai pas beaucoup de temps car…ou bien :
- je t'appelle en vitesse car j'attends un coup de fil important


en fait cela signifie :
- je t’appelle parce que je m’y suis obligé
- je t’appelle parce que je ne peux pas faire autrement
- je t’appelle parce que j’ai besoin de…mais surtout me demande rien
- je t’appelle pour te confier un souci mais surtout me parle pas des tiens (c’est pas le moment)

et ça peut être interprété ainsi :
- je te fais l’aumône d’un appel mais faut pas pousser plus ça sera court et mieux ce sera
- c’est moi qui t’appelle donc c’est moi qui paie donc c’est moi qui parle
- j’ai pas le temps de t’écouter donc laisse moi parler et on verra après si j’ai quand même le temps de t’écouter (après tout c’est moi qui décide puisque c’est moi qui t’appelle)

quand vous croyez pouvoir enfin en placer une il y a aussi le coup du double appel :
- bon Bah j’te laisse parce qu’on m’appelle sur une autre ligne ou bien :
- excuse-moi on m’appelle sur mon portable

et quand la personne a déjà dépassé le cota qu’elle vous destinait et que ça devient urgentissime, il y a le classique des classiques :
- j’te laisse parce que j’ai plus de batterie

Toutes ces attitudes sont monnaie courante et émanent pourtant de gens qui vous sont proches. D’ailleurs, si ce n’était pas le cas vous n’auriez pas manqué de leur faire observer qu’en fait ils viennent de vous déranger sans leur avoir rien demandé.
Et comme vous êtes poli et que vous, vous savez écouter vos amis et vos proches, vous n’en avez pas placé une mais vos interlocuteurs sauront qu’ils pourront encore compter sur vous pour leur consacrer le temps qu’ils voudront quand ils voudront.

Les bons usages se perdent.
Quand on me téléphone chez moi en commençant par me demander qui je suis ( !), en général je raccroche après avoir rappelé qu’on commence par se présenter quand de surcroît on appelle les gens sans que ceux-ci l’aient demandé !
Les spams téléphoniques sont de plus en plus fréquents. Ils émanent de gens téléphonant de pétaouchnoque parce qu’ils ont votre N° de téléphone figurant sur une liste qui leur a été vendue…sans que vous n’ayez jamais donné votre accord.
Les patrons de ces boites polluantes n’ont même pas la décence de former leurs employés à l’ABC de la politesse.

Le monde tourne à l’envers : c’est aujourd’hui l’abonné téléphonique qui doit effectuer une démarche pour que son N° ne figure pas sur les listes alors que ce devrait être l’inverse !
Ceux qui souhaitent être sollicités par des publicités ne devraient-ils pas faire cette démarche, et contre rémunération ? ! D’ailleurs ce principe existe déjà pour les téléphones mobiles.

mardi 1 février 2011

Parallèle 1969-2009...tellement vrai !


Du lait, du beurre et des œufs 1969
Tu vas chercher du lait chez le crémier, qui te dit bonjour, avec ton bidon en alu, et tu prends du beurre, fait avec du lait de vache, coupé à la motte.
Puis tu demandes une douzaine d'œufs qu'il sort d'un grand compotier en verre. Tu paies avec le sourire de la crémière, et tu sors sous un grand soleil. Le tout a demandé 10 minutes.
2009
Tu prends le caddie de merde dont une roue est coincée et qui le fait aller dans tous les sens sauf celui que tu veux,tu passes par la porte qui devrait tourner mais qui est arrêtée par ce qu'un benêt l'a poussée, puis tu cherches le rayon crémerie où tu te les gèles,pour choisir parmi 12 marques le beurre qui devrait être fait à base, de lait de la communauté. Et tu cherches la date limite...
Pour le lait :
Tu dois choisir avec des vitamines, bio, allégé, très allégé, nourrissons, enfants, malades, ou mieux en promo, avec la date dessus et la composition....

Pour les œufs
Tu cherches la date de la ponte, le nom de la société et surtout tu vérifies qu'aucun œuf n'est fêlé ou cassé,
et paf !!! Tu te mets plein de jaune sur le pantalon !!!

Tu fais la queue à la caisse, la grosse dame devant toi a pris un article en promo qui n'a pas de code barre...
Alors tu attends, et tu attends...,
Puis toujours avec ce foutu caddie de merde, tu sors pour chercher ton véhicule sous la pluie,
tu ne le retrouves pas car tu as oublié le N° de l'allée....
Enfin après avoir chargé la voiture, il faut reporter l'engin pourri et là, tu vas t'apercevoir qu'il est impossible
de récupérer ta pièce de 1 euro...,
tu reviens à ta voiture sous la pluie qui a redoublé...

Cela fait plus d'une heure que tu es parti.

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Faire un voyage en avion.
1969
Tu voyages dans un avion d'Air France, on te donne à manger et t'invite à boire ce que tu veux, le tout = servi par de belles hôtesses de l'air, et ton siège est tellement large qu'on peut s'asseoir à deux.
2009
Tu entres dans l'avion en continuant d'attacher ton ceinturon qu'on t'a fait retirer à la douane, pour passer le
contrôle.
Tu t'assois sur ton siège, et si tu éternues un peu trop fort, tu mets un coup de coude à ton voisin,
si tu as soif = le steward t'apporte la carte et les prix sont ahurissants.

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Michel doit aller dans la forêt après la classe. Il montre son couteau à Jean avec lequel il pense se fabriquer un lance-pierre.
1969
Le directeur voit son couteau et lui demande où il l'a acheté pour aller s'en acheter un pareil.
2009
L'école ferme, on appelle la gendarmerie, on emmène Michel en préventive. TF1 présente le cas aux informations en direct depuis la porte de l'école.

Discipline scolaire.
1969:
Tu fais une bêtise en classe = Le prof t'en colle deux..
En arrivant chez toi = ton père t'en recolle deux autres.

2009
Tu fais une bêtise = Le prof te demande pardon.
Ton père t'achète une console de jeux et va casser la gueule au prof.!!!

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Dominique et Marc se disputent. Ils se flanquent quelques coups de poing après la classe.
1969:
Les autres les encouragent,
Marc gagne.
Ils se serrent la main et ils sont copains pour toute la vie.

2009
L'école ferme.
FR3 proclame la violence scolaire, relayé par TF1 au journal de 20 heures
Le lendemain, Le Parisien et France Soir en font leur première page et écrivent 5 colonnes sur l'affaire.

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Eric casse le pare brise d'une voiture du quartier. Son père sort le ceinturon et lui fait comprendre la vie.
1969
Eric fera plus attention la prochaine fois, grandit normalement, fait des études, va à la fac et devient un excellent homme d'affaires.
2009
La police arrête le père d'Eric pour maltraitance sur un mineur.. Eric rejoint une bande de délinquants. Le psy arrive à convaincre sa sœur que son père abusait d'elle et le fait mettre en prison.
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Jean tombe pendant une course à pied Il se blesse au genou et pleure. Sa prof Jocelyne le rejoint, le prend dans ses bras pour le réconforter.
1969
En deux minutes Jean va beaucoup mieux et continue la course.
2009
Jocelyne est accusée de perversion sur mineur et se retrouve au chômage, elle écopera de 3 ans de prison
avec sursis.
Jean va de thérapie en thérapie pendant 5 ans.
Ses parents demandent des dommages et intérêts à l'école pour négligence et à la prof pour traumatisme
émotionnel.
Ils gagnent les deux procès.
La prof, au chômage est endettée, se suicide en se jetant d'en haut d'un immeuble.
Plus tard, Jean succombera à une overdose au fond d'un squat!!!

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Arrive le 25 octobre.
1969
Il ne se passe rien.
2009
C'est le jour du changement d'horaire : les gens souffrent d'insomnie et de dépression.
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La fin des vacances..
1969
Après avoir passé 15 jours de vacances en famille, en Bretagne, dans la caravane tractée par une 403
Peugeot,
et vacances se terminent.
Le lendemain = tu repars au boulot, frais et dispos.

2009
Après 2 semaines aux Seychelles, obtenues à peu de frais grâce aux « bons vacances » du Comité
d'Entreprise,
tu rentres fatigué et excédé par 4 heures d'attente à l'aéroport, suivies de 12 heures de vol.
Au boulot = il te faut 1 semaine pour te remettre du décalage horaire !

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Comme dit l'autre : On vit une époque vraiment formidable !

Les dix stratégies de manipulation de masses

Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

PRESSENZA Boston, 21/09/10

1/ La stratégie de la distraction. Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions. Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation. Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé. Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge. La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans». Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles»

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion. Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise. Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité. Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité. Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.