lundi 15 février 2010

Scandaleux

Notre gouvernement met en place une taxe carbone et en parallèle il fait en sorte de mettre à la casse des milliers de voitures encore en très bon état, au point de rendre exsangues les filières des voitures d'occasion. Consommons-consommons...et jetons ! quel scandale !

samedi 13 février 2010

Suicides en entreprises

On a entendu récemment le patron d'un grand groupe décrire comme "une mode" le suicide de plusieurs de ses employés.

Comment peut-on s'exprimer ainsi face à la détresse, quelqu'en soit d'ailleurs l'origine ! Comment peut-on confier autant de responsabilités à ce dirigeant alors qu'il témoigne de si peu de valeur humaine ! Dès lors rien d'étonnant que les moyens utilisés pour optimiser les performances de son entreprise soient en total décalage avec les êtres humains qui la composent.

Je ne vois aucune différence entre le voyou qui tue pour se voir refuser une cigarette et ce personnage pour qui une vie ne compte pas plus qu'un outil cassé passé à pertes et profits.

Les battages médiatiques faits autour des suicides dans les grands groupes sont symptomatiques de ce que peuvent véhiculer les médias au fil du temps.
Je suis convaincu que le phénomène suicide lié aux pressions psychologiques dans les entreprises n’est pas récent.
J’ai connu la même chose dans le grand groupe bancaire international dans lequel je travaillais, dès lors que nous avons été sous la coupe d’une gestion anglo saxone, où les seuls buts sont les profits financiers.
Dans cet établissement il y a eu aussi des suicides et la presse n’en a jamais parlé.
J’ai également connu il y a une vingtaine d’année déjà, des phénomènes similaires dans une entreprise dès lors que les actionnaires étaient devenus majoritairement américains : courses aux scores, bonnets d’âne pour les moins performants ; dépressions et séjours en cliniques psychiatriques en ont immédiatement découlé.


Ce qui est nouveau, c’est l’inadaptation psychologique des employés et ouvriers ayant appartenu à des entreprises qui jusqu’alors avaient eu soit des positions de monopole (France Telecom) ou de domination de marché ou réputation d’assurer une sûreté de l’emploi, transmise parfois par plusieurs générations.

Leurs patrons sont responsable aussi d'avoir véhiculé cette notion d'immuabilité pendant des dizaines d'années (nous sommes les meilleurs, on ne craint pas la concurrence, etc...)
Quoiqu’il en soit le grand tort est d’incriminer les systèmes ou une enseigne abstraite car derrière il y a toujours des hommes et ceux-là sont responsables.
On a que trop connu la lâcheté d’hommes s’abritant derrière une autorité sous prétexte que celle-ci a été acquise légitimement.
Personne ne peut avoir tous pouvoirs sur quiconque.
Les asservissements modernes veulent contraindre et nous font oublier toute dignité humaine en nous faisant croire que c’est « le système » qui l’impose.
Tant qu’on ne se sent pas concerné on est tout content de faire partie du « système » en fermant les yeux sur les ignominies qui touchent le voisin.
Jusqu’au jour où c’est à votre tour d’être touché et que vous regrettez de n’avoir pas fait les bons choix avant.
Il est du devoir de chaque individu de ne pas accepter qu’une minorité profite de tout, au détriment du plus grand nombre.
C’est au travers de cette prise de conscience individuelle puis collective qu’on réussira à vaincre les assoiffés de pouvoirs et d’argent, ces notions n’ayant jamais grandi l’âme humaine.





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Gentillesse

Aujourd'hui dans l'esprit de beaucoup de gens, gentillesse est égal à faiblesse et donc cible.
Dommage pour eux, car un aïkidoka ne tend jamais la joue et encore moins la 2e...

Faux amis et Electrons libres

On peut apprécier quelqu’un pour certaines de ses facultés, sa personnalité ou ses "qualités".
On peut être apprécié pour des raisons similaires.
Mais s’il n’y a pas pour autant de points communs ou d'affinités réciproques on ne sera jamais amis, et à fortiori il n’y aura jamais de morceaux de vie communs surtout si on vit dans des univers différents.
Imaginer autre chose c’est perdre son temps et forcément aboutir à des déceptions.

L'électron libre aime butiner un peu partout, sans jamais se fixer.
Son prétendu statut lui permet de manger à tous les râteliers et lui fournit un alibi pour s'allier avec ce qu'il y a de mieux du moment, ce n'est donc pas quelqu'un de fiable.
Contrairement à l'apparence qu'il veut donner c'est un solitaire dans l'âme.

L’électron libre est en quête permanente, il ne vit pas ici et maintenant, mais ici et en même temps déjà ailleurs.
« Fuir le bonheur avant qu’il ne se sauve », pourrait parfois être sa devise.
Mais celle-ci n’est pas forcément partagée par ceux qu’il croise.

L’électron libre est donc un éternel insatisfait mais il se dit qu'après tout la "liberté" a aussi son prix.
Mais au fait, la Liberté est-ce vraiment cela ?
Car alors qu’on peut choisir de ne pas être entièrement libre (choix de la longueur de la corde), l’électron libre ne le peut pas.

Le socialisme "à la suèdoise" est-il définitivement perdu ?

Depuis 1981 en France on tire la classe moyenne vers le bas.
Au lieu de hisser les plus pauvres vers la classe moyenne, on a abaissé le niveau de la classe moyenne vers celle des plus démunis.
Ce n’est pas pour cela que la classe des riches a été sollicitée pour augmenter les niveaux des 2 autres classes bien au contraire : les riches le sont de plus en plus et les fossés se creusent.
La solution ? une échelle des richesses moins étendue.
Cela vaut aussi et tout particulièrement au niveau des rémunérations du travail, l’échelle des salaires étant devenue beaucoup trop étendue, grotesque et injustifiée : toutes les tâches ont leur valeur et que ce soit du manœuvre au PDG, les différences entre les capacités ne sont pas telles qu’elles justifient de telles différences de salaires, il s’agit souvent au départ de situations liées aux hasards de la vie, de milieux, mais aussi souvent de choix de parcours ou de styles de vies.
Toute la chaîne des travailleurs est méritante et chacun est utile et nécessaire pour le fonctionnement de l’ensemble.
Il suffirait que les hommes acceptent de partager davantage pour rendre le monde plus juste mais aussi et surtout plus heureux et moins soucieux du lendemain.
Les riches ne sont pas forcément « Heureux » mais si les pauvres l’étaient plus, ça ne serait pas un morceau de bonheur prélevé sur les riches !

N’y a-t-il plus de « Tage Erlander » dans le monde ?

Les "Nouveaux maîtres du monde" et les autres...

Certains s'offusquent (à tort ou à raison) du gavage des oies.
Et nous, les humains ?
Existe-t-il plus grande dictature que vouloir nous faire ingurgiter certaines substances de force ?
C’est pourtant ce qui se passe, notamment avec les OGM et pour une partie des populations fragilisées par la vie moderne …les psychotropes et autres merdes.
Les dictateurs ne sont plus seulement à la tête d’états mais à la tête d’entreprises qui veulent dominer le monde par avidité de l’argent.

vendredi 12 février 2010

La manipulation des esprits

Parmi les libertés que nous tenons pour les plus précieuses est la liberté de penser.
Mais, dès notre enfance, nous sommes soumis à toutes sortes de pressions, exercées volontairement ou inconsciemment, qui visent à nous faire penser (et agir) différemment.
Ces tentatives de manipulations de notre esprit sont quotidiennes et omniprésentes. Elles atteignent notre libre arbitre.
Il nous est impossible d'y échapper totalement et, plus souvent que nous ne nous en rendons compte, nous cédons, pour être mis au pas.
Si l'on veut se protéger contre ces manipulations, il faut, en premier lieu, les reconnaître et savoir les dépister dans le brouhaha des informations qui assaillent nos sens.
Il convient donc de mettre en évidence les mécanismes qu'exploitent les manipulateurs et de nous alerter des risques encore plus grands que présente l'utilisation des méthodes rendues possibles grâce à la science et la technologie moderne.

"Presque tous reçoivent leurs idées toutes faites et suivent toute leur vie l’opinion.
Ils parlent dans le style du temps, ils s’habillent selon la mode, non par aucun principe, mais pour faire comme les autres.
Imitateurs serviles qui disent oui ou non selon qu’on les a suggestionnés et croient après cela s’être déterminés eux-mêmes. N’est-ce pas là de la folie ? Folie incurable car les hommes ne se doutent pas qu’ils sont atteints de cette manie de l’imitation".
(Sagesse orientale - citation extraite de l'ouvrage de Alain Peyrache : "le Dojo")

Etre et paraître

Tout le monde aurait-il donc plusieurs vies ?
Avant on disait "jardins secrets"…
On dit aussi : "plus je connais les hommes, plus j’aime mon chat".
Je suis de plus en plus étonné en découvrant les vies cachées.
Il est bien vrai qu’il ne faut jamais se fier aux apparences !
Tel homme ou telle femme qui étaient pour moi "quelconques" se révèlent étonnement riches et sortent du commun.
- Cet homme milliardaire à qui on donnerait volontiers 1 € en le croisant dans la rue.
- Cet homme d’aspect fragile et effacé mais qui en fait est un maître en art martial.

D’autres cas sont tout aussi étonnants mais moins reluisants, par exemple :
- Cette femme qui est assistante sociale dans un hôpital mais qui vit elle-même dans un véritable taudis super crade, sans aucune raison si ce n’est sa fainéantise...
- Cet homme dont le métier est de sauver des vies et qui dans sa vie privée est le plus pourri que je n’aie jamais croisé.
- Cette femme qui se dit assistante maternelle et côtoie des dizaines d’enfants, mais dont les propres enfants souffrent de graves problèmes relationnels et affectifs avec des répercussions psychologiques pas anodines.
- Cet homme qui préconise et enseigne (aux autres) des règles de vie saines mais qui en fait, a fait de fréquents séjours en milieux psychiatriques et est gavé de neuroleptiques depuis des années…
- Cette femme qui se décrit pudibonde et qui en fait, additionne les " relations " à la manière d’une collectionneuse.
- Tous ceux qui ont de belles maisons ou de belles voitures mais qui en fait vont aussi aux restau du cœur…
- Ceux qui vantent leurs libertés mais qui en fait sont endettés pour 30 ou 40 ans…donc les mains liées et fragiles.

Langages et sémantique

Plus ça va plus les gens utilisent un langage de groupe, comme s’ils avaient envie de se rassurer sur leur appartenance, parfois pour se différencier, parfois pour protéger leurs prérogatives liées à leurs connaissances.
Je suis à l’opposé de cette approche du langage, qui par définition devrait être ouvert et favoriser la communication.
On rencontre ces stupidités tous les jours et dans tous les domaines.
Par exemple dans le domaine de l’informatique : un langage totalement abscons réservé aux initiés.
Ou dans le domaine financier : des termes anglicisés qui mêlent en plus abréviations et/ou abréviations de termes savants, ce qui conduit à des termes complètement incompréhensibles par la plupart !
Le plus idiot, c’est l’alibi des mondialisations en tous domaines qui favorisent les termes de langue anglaise. Cela est réducteur sur tous les plans et nos diversités de langages en fait s’appauvrissent, comme le reste de nos diversités d’ailleurs…
Il y a aussi le phénomène " mode " qui pourrait laisser prétendre qu’en utilisant des termes que les autres ne comprennent pas, " on est dans le coup " et les autres pas…
Comportement imbécile mais courant. Vraiment la bêtise humaine est sans limites.
C’est au zénith de l’espéranto !
Personnellement fonction de l’auditoire, j’utilise un maximum de termes usuels et compréhensibles par le plus grand nombre - même si je suis amené à utiliser des termes techniques - tant que ceux-ci ne sont pas correctement appréhendés.

On retrouve ici encore la confiture sur la tartine : moins on en a, plus on l'étale...